Brandissant une pancarte dénonçant le packing, elle a expliqué que cette méthode "consiste quand un enfant autiste a des crises, de le mettre tout nu dans une couverture froide pour le calmer".
Vaincre l'autisme demande que des moyens financiers soient transférés vers les structures éducatives plutôt que d'être alloués aux coûteuses méthodes pratiquées dans les hôpitaux psychiatriques (180.000 euros par enfant/an selon l'association) et dans les centres médicaux spécialisés.
Les militants citent en exemple la FuturoSchool à Paris, fondée par l'association aux frais de ses membres et désormais prise en charge par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile de France.
"Cela nous coûtait 900 euros par mois au début, sans compter l'aide maternelle", raconte Stéphanie Tanguy, mère de deux enfants dont le plus jeune, "autiste sévère", âgé de 12 ans, se comporte beaucoup mieux depuis qu'il n'est plus traité de façon médicale. Il va rentrer en 6e à la rentrée, dans une classe spéciale à très faible effectif.
"A la FuturoSchool où il se rend certains après-midi depuis six ans, il travaille surtout le langage, notamment par le jeu", raconte-t-elle.
Outre les méthodes médicales, les manifestants de Vaincre l'autisme ont également critiqué dans des tracts "le récent amendement 274 de la loi sur la rénovation de l'école favorisant l'exclusion des enfants handicapés du milieu scolaire ordinaire".